DES HOMMES, DES FEMMES & POLYTAN Le doyen Walter Rothgängel travaille chez Polytan depuis 37 ans Une petite annonce dans le Süddeutsche Zeitung a changé sa vie : en 1982, il y a 37 ans, Walter Rothgängel parcourait le journal pour trouver un travail. Il venait tout juste de finir ses études, le 11 / 03 / 1982, à Munich. La société Firl + Schretter Polytan l’a contacté. Ce fut, ce que Walter Rothgängel était à l’époque loin de s’imagi- ner, le début d’une relation qui dure depuis 37 ans. « Je voulais juste voir », c’est ainsi qu’il décrit son premier poste de travail, qu’il gardera jusqu’à la fin. Encore deux bonnes années puis cette figure légendaire, bien enraci- née dans la région, prendra sa retraite. Lorsque Walter Rothgängel entra dans son bureau, pour la première fois, le 13 avril 1982, il y avait une construc- tion basse en bois à l’arrière du site actuel de produc- tion. Polytan possédait trois équipes de construction, aujourd’hui elle en compte 90 dans le monde entier. Dès sa première année dans l’entreprise, il dut partir trois mois en Arabie saoudite. Le contact avec ses proches était limité, on était encore bien loin du téléphone por- table et d’Internet. J e v o u l a i s s i m p l e m e n t v o i r comment cela o n n e o n c t i f Il peut certes raconter de nombreuses anecdotes mais il a aussi vécu des moments tragiques : au Maroc, deux de ses collègues sont morts dans un accident de voiture et lui s’en est sorti avec des blessures relativement lé- gères. La ville de Beyrouth a été bombardée pendant sa présence dans la capitale du Liban. En revanche, le souvenir de son premier séjour en Chine lui donne le sourire : à Dalian, qui est aujourd’hui une métropole économique moderne de quatre millions d’habitants, il a encadré un chantier. À l’époque, les étrangers étaient des « oiseaux rares » qui faisaient l’ob- jet d’une attention particulière. Ses 37 années chez Polytan l’ont fait voyager à travers le monde Walter Rothgängel en 1984 sur un chantier en Côte-d’Ivoire Des voyages chaotiques, une opération de l’appendicite en Arabie saoudite, une communication difficile : Wal- ter Rothgängel a beaucoup à raconter. Il est l’un des témoins de la croissance continue de Polytan. Quel a été le plus grand changement ? « C’est difficile à dire, la société n’a jamais cessé d’évo- luer. » Lorsqu’il parle de ses débuts et voit Polytan aujourd’hui, on ne peut qu’être d’accord avec lui.